Tour de France 2025 : les voitures légendaires de la Gendarmerie font leur show avec l’Alpine A110, la 405 T16 et la Mégane RS

Tour de France 2025 : les voitures légendaires de la Gendarmerie font leur show avec l’Alpine A110, la 405 T16 et la Mégane RS

Les passionnés d’automobile et d’histoire auront droit à une belle surprise sur les routes du Tour de France. Le 11 juillet dernier, plusieurs véhicules emblématiques de la Gendarmerie nationale ont défilé en ouverture de la septième étape entre Saint-Malo et Mûr-de-Bretagne Guerlédan. Une présence aussi symbolique que spectaculaire, marquant une nouvelle façon de faire rayonner le patrimoine mécanique de l’institution.

Une collection hors norme au cœur de l’événement

Depuis sa création, la Gendarmerie nationale a toujours entretenu un lien fort avec les véhicules, que ce soit pour les interventions, les patrouilles ou les opérations d’envergure. Ce lien s’illustre aujourd’hui par une impressionnante collection conservée au sein de son musée : près de 80 voitures et blindés, 100 motos, mais aussi des pièces rares comme une motoneige ou un hélicoptère.

Une sélection de ces trésors roulants a donc pris la route aux côtés de la caravane officielle du Tour. Un clin d’œil historique et technologique destiné à interpeller le public, et surtout à faire revivre quelques-unes des pages les plus marquantes de l’histoire automobile française… avec képi et gyrophare en prime.

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L’Alpine A110 Berlinette : la légende sur quatre roues

Alpine A110 Berlinette

Parmi les véhicules les plus emblématiques de ce cortège très spécial, difficile de ne pas évoquer l’Alpine A110 1600S Berlinette. Ce petit coupé nerveux et racé fut l’un des tout premiers Véhicules Rapides d’Intervention (VRI) utilisés par la Gendarmerie sur les autoroutes dans les années 70.

De 1970 à 1979, quatorze exemplaires seulement ont été produits pour la Gendarmerie, reconnaissables à leur feu à éclats, leur radio embarquée et leur tableau de bord sans compte-tours mais avec un chronotachygraphe. Les gendarmes qui les conduisaient étaient eux-mêmes dotés d’un casque, tant les performances du bolide en imposaient pour l’époque. Avec sa ligne iconique, son châssis affûté et ses performances de rallye, la Berlinette symbolise à elle seule l’âge d’or des interventions à grande vitesse.

Peugeot 405 T16 et Renault Mégane RS : la relève française

Les amateurs de youngtimers seront tout aussi séduits par la présence d’une Peugeot 405 T16. Produite à seulement dix exemplaires pour la Gendarmerie entre 1995 et 2005, cette berline suralimentée de 200 chevaux était à l’époque l’une des plus efficaces pour intercepter les conducteurs en excès de vitesse. Dotée de la transmission intégrale, elle se plaçait comme une alternative redoutable aux berlines allemandes.

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Autre star de la route : la Renault Mégane RS de troisième génération, déployée à partir de 2011 comme VRI. Ses 265 chevaux, sa tenue de route exemplaire et son châssis sport en ont fait l’outil de choix des unités d’intervention sur autoroute. Pas moins de 65 unités ont été livrées, et une vingtaine est encore en service en 2024, preuve de la pertinence de ce choix technique.

Peugeot 405 T16 et Renault Mégane RS

Une étrangère dans les rangs : la Subaru Impreza WRX

Fait rare dans l’histoire de la Gendarmerie : la présence dans son parc de véhicules d’un modèle étranger. Entre 2006 et 2014, la Subaru Impreza WRX a ainsi rejoint les rangs des VRI. Sa transmission intégrale permanente, son moteur turbo et son efficacité légendaire en toutes conditions en faisaient un allié de taille pour les unités spécialisées. Le choix d’un véhicule japonais avait alors marqué les esprits, symbolisant une ouverture pragmatique au service de la performance.

Une opération de valorisation réussie

Derrière cette présence remarquée sur le Tour de France, on retrouve le Fonds de dotation pour le musée de la Gendarmerie nationale (FDMGN), créé en 2022. Sa mission est de conserver, restaurer et valoriser le patrimoine roulant de l’institution. Soutenu par de grands noms du sport automobile comme l’Automobile Club de l’Ouest, ASO ou Motul, le fonds œuvre pour faire sortir de l’ombre ces témoins d’une époque révolue.

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L’événement du 11 juillet n’est d’ailleurs qu’un avant-goût. Ces véhicules feront également leur retour lors de la grande arrivée du Tour sur les Champs-Élysées en 2025, offrant au public une nouvelle occasion d’admirer ces machines qui ont marqué les esprits autant que les radars.

Un patrimoine vivant et roulant

La présence de ces véhicules anciens sur un événement aussi populaire que le Tour de France n’a rien d’anecdotique. Elle participe à une démarche culturelle assumée, qui vise à raconter autrement l’histoire de la Gendarmerie à travers ses outils mécaniques. À une époque où les forces de l’ordre se dotent de véhicules hybrides et électriques, ces engins des décennies passées rappellent avec panache que la puissance, la précision et l’innovation font depuis longtemps partie de l’ADN de l’institution.

Clément

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