Thermique ou électrique : quel cabriolet choisir en 2025 pour profiter de l’été les cheveux au vent ?

Thermique ou électrique : quel cabriolet choisir en 2025 pour profiter de l’été les cheveux au vent ?

Alors que le marché des cabriolets semble sur le déclin depuis plusieurs années, certains constructeurs continuent d’y croire. Deux visions s’affrontent aujourd’hui sur le bitume : la tradition légère et mécanique de la Mazda MX-5, et l’innovation spectaculaire et silencieuse du MG Cyberster. L’une incarne le cabriolet à l’ancienne, à moteur thermique et sensations brutes. L’autre, un roadster futuriste 100 % électrique, ambitieux et technologique. Mais au-delà du choc des générations, une question persiste : quel est le meilleur choix pour rouler en cabriolet ?

Mazda MX-5 : la pureté du plaisir à l’état brut

Depuis son apparition en 1989, la Mazda MX-5 est devenue l’icône du petit roadster accessible et amusant. Fidèle à ses origines, la version 2025 conserve l’essence même de la conduite plaisir : un moteur essence 1.5 atmosphérique de 132 ch, un poids plume d’environ 1 100 kg, une boîte manuelle au maniement exemplaire, et une capote que l’on manipule à la main en quelques secondes.

Sur la route, la petite nippone séduit toujours autant. Son comportement est agile, son équilibre presque parfait, et son gabarit compact (3,92 m) la rend aussi à l’aise sur les petites routes sinueuses que dans les parkings urbains. Bien sûr, elle montre ses limites sur autoroute, où l’insonorisation légère et le manque de couple à bas régime rendent les longs trajets un peu fatigants. Mais c’est le prix à payer pour retrouver des sensations de conduite « à l’ancienne », rares aujourd’hui.

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L’habitacle est réduit à l’essentiel : deux sièges, très peu de rangements, un écran central sobre, mais une excellente ergonomie. Tout est à sa place, pensé pour le conducteur. En revanche, il faudra faire l’impasse sur le confort technologique, les aides à la conduite sophistiquées ou les écrans dernier cri.

MG Cyberster : l’électrique se met en scène

Face à elle, le MG Cyberster joue dans une tout autre cour. Long de 4,54 m, bardé d’écrans et de gadgets, il assume son côté spectaculaire : portes à ouverture en élytre, design audacieux, sellerie chic, et capote électrique s’ouvrant en dix secondes. Sous son capot ? Pas de moteur thermique, mais un groupe motopropulseur 100 % électrique, délivrant 340 ch et 475 Nm de couple.

Sur la route, le Cyberster impressionne par sa douceur, son silence de fonctionnement et sa capacité à avaler les kilomètres dans un confort quasi royal. Idéal pour l’autoroute, il s’apparente davantage à un coupé grand tourisme décapotable qu’à un vrai cabriolet sportif. La suspension, un peu trépidante sur les irrégularités, et le poids élevé (près de deux tonnes), trahissent une dynamique de conduite moins vive que celle de la Mazda.

Côté pratique, le MG Cyberster offre un coffre de 249 dm³, quasiment le double de la MX-5. À bord, l’ambiance high-tech est bluffante, mais l’ergonomie complexe peut désorienter, notamment à cause de la position de conduite haute et de certains choix d’affichage peu judicieux.

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Deux philosophies, une même promesse : le plaisir de conduire

Thermique électrique

Au-delà des différences de motorisation, d’ergonomie ou de gabarit, ces deux cabriolets partagent une promesse commune : celle de rouler cheveux au vent, au rythme des envies, en ville, à la campagne ou sur les routes touristiques. La Mazda MX-5 incarne l’esprit roadster des années 60-70, réinterprété avec fiabilité et efficacité. Son prix d’entrée raisonnable (dès 33 000 €) en fait une machine de plaisir relativement accessible, mais sans artifice.

De son côté, le MG Cyberster (à partir de 62 990 €) propose une toute autre expérience : plus luxueuse, plus confortable, plus futuriste. Il s’adresse à une clientèle attirée par la nouveauté, le design et l’électrique, mais qui ne veut pas sacrifier le style sur l’autel de la transition énergétique.

Le verdict : le cœur ou la raison ?

Choisir entre une Mazda MX-5 thermique et un MG Cyberster électrique, c’est choisir entre deux visions du plaisir automobile. La première, pure et légère, parle à ceux qui aiment conduire pour ressentir chaque virage, chaque vibration. La seconde, plus apaisée et moderne, s’adresse à ceux qui veulent profiter de la route sans compromis, en musique, avec silence et technologie.

Alors, thermique ou électrique ? La réponse tient moins à la technique qu’au profil de chacun. Mais une chose est sûre : tant qu’il y aura des voitures découvrables sur les routes, le plaisir de conduire n’est pas près de disparaître.

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Thermique cabriolet

Clément

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