Stationnement en pente : les 5 réflexes à adopter pour éviter l’accident

Stationnement en pente : les 5 réflexes à adopter pour éviter l’accident

Stationner sur un terrain en pente peut sembler anodin, surtout lorsqu’on manque cruellement de places disponibles. Pourtant, un tel stationnement mal maîtrisé peut rapidement virer au cauchemar. Voiture qui recule, dégâts matériels, voire risques corporels, les conséquences peuvent être lourdes. Il est donc essentiel de connaître les bons réflexes pour éviter toute mauvaise surprise. Que vous soyez en zone urbaine ou en pleine campagne, certaines précautions simples mais efficaces peuvent garantir une sécurité optimale pour votre véhicule et les autres usagers.

Pourquoi le stationnement en pente est à risque

Dans les zones vallonnées ou les quartiers pentus, il est fréquent d’être contraint de se garer en dénivelé. Pourtant, peu de conducteurs réalisent à quel point cette situation peut s’avérer périlleuse. Un véhicule mal immobilisé, même brièvement, peut se mettre en mouvement et engendrer des dégâts matériels considérables. Dans le pire des cas, une personne peut être blessée si elle se trouve sur la trajectoire de la voiture.

Ce type de danger n’est pas réservé aux seuls conducteurs novices. Même les automobilistes expérimentés peuvent sous-estimer la gravité d’un frein à main mal serré ou d’une vitesse non enclenchée. Ce n’est pas un hasard si les auto-écoles abordent désormais cette problématique de manière plus approfondie, en insistant sur les risques liés à un stationnement mal anticipé.

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Les conséquences d’une erreur peuvent aller de la simple rayure à un sinistre plus grave nécessitant une déclaration auprès de l’assurance. Il est d’ailleurs important de savoir qu’en cas d’incident, les assureurs s’appuient sur les résultats d’une expertise mécanique pour déterminer les responsabilités. Mieux vaut donc éviter toute négligence.

Stationnement pente

Des gestes simples mais essentiels à adopter

Le premier réflexe à avoir en stationnement en pente est de serrer fermement le frein à main. Cela paraît évident, mais dans la précipitation, il arrive que ce geste soit mal exécuté. Un frein partiellement enclenché peut être insuffisant pour retenir la voiture, surtout si celle-ci est lourde ou si le sol est glissant.

En complément, il est vivement conseillé d’enclencher une vitesse. Sur une voiture à boîte manuelle, il faut adapter le choix selon l’inclinaison : première vitesse si la pente est montante, marche arrière si elle est descendante. Ce simple geste permet de renforcer l’immobilisation du véhicule en cas de défaillance du frein à main. Pour les véhicules à transmission automatique, la position “P” (parking) doit être activée systématiquement.

L’orientation des roues joue également un rôle crucial. Sur pente montante, il est préférable de tourner les roues vers l’extérieur de la chaussée, c’est-à-dire dans le sens opposé au trottoir. Si le frein lâche, la voiture reculerait et les roues heurteraient le trottoir, stoppant sa course. En pente descendante, les roues doivent au contraire être dirigées vers le trottoir. Ce geste, souvent négligé, peut pourtant faire toute la différence.

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Une solution de secours encore utilisée par certains conducteurs consiste à placer une cale en bois ou en caoutchouc derrière les roues. Bien que cette pratique soit en déclin, elle reste utile dans des situations extrêmes, notamment lorsque le revêtement est glissant ou que la pente est particulièrement raide.

Et les deux-roues ?

Les conducteurs de motos ou de scooters doivent également redoubler de vigilance. Un deux-roues mal positionné peut facilement basculer ou glisser. L’idéal est de stationner parallèlement à la pente, béquille du côté de la descente, afin d’assurer une meilleure stabilité.

Ce que dit votre assurance en cas d’accident

En cas d’accident causé par un mauvais stationnement en pente, c’est l’assurance qui prendra le relais. Une expertise mécanique sera réalisée pour déterminer si le conducteur a pris toutes les précautions nécessaires. Si l’analyse prouve une négligence (frein non serré, vitesse non enclenchée, roues mal orientées), la responsabilité du propriétaire pourra être engagée. Cela peut impacter le niveau de couverture, voire entraîner un malus.

Prendre quelques secondes supplémentaires pour vérifier la bonne immobilisation de son véhicule n’est donc pas une perte de temps, mais un geste de prudence qui peut éviter bien des déconvenues.

Lorys

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