Mini passe à la batterie semi-solide : une révolution électrique dès 2027 ?

Mini passe à la batterie semi-solide : une révolution électrique dès 2027 ?

Le marché de l’électromobilité est en perpétuelle mutation. Alors que la concurrence s’intensifie et que les exigences des consommateurs grandissent, Mini semble prêt à franchir une nouvelle étape dans sa transition électrique. Selon plusieurs sources asiatiques, la marque britannique, propriété de BMW, serait sur le point d’introduire une nouvelle génération de batteries dans ses modèles électriques : les batteries semi-solides. Une technologie encore peu présente dans les véhicules de série, mais qui promet de nombreuses avancées.

Une technologie intermédiaire prometteuse

Entre les batteries lithium-ion classiques et les très attendues batteries solides, la batterie semi-solide se présente comme une solution de transition. Elle conserve certains composants liquides tout en intégrant des éléments solides, ce qui lui permet d’atteindre un meilleur équilibre entre performances, sécurité et longévité.

L’un des principaux avantages de cette technologie réside dans sa densité énergétique. Une batterie semi-solide peut stocker plus d’énergie dans un même volume, ce qui signifie une autonomie plus importante sans nécessiter de batteries plus volumineuses. De plus, cette technologie permettrait une meilleure stabilité thermique et donc un risque réduit de surchauffe, un enjeu central pour les véhicules électriques.

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Svolt Energy, acteur clé de cette avancée

C’est du côté de la Chine que Mini semble avoir trouvé un partenaire de choix. Le fabricant Svolt Energy, issu de l’ancienne division batteries de Great Wall Motors, a annoncé vouloir débuter la production de batteries semi-solides d’ici fin 2025. Ces batteries devraient être capables de délivrer une capacité de 140 Ah et une densité énergétique allant jusqu’à 300 Wh/kg pour leur première génération.

La deuxième génération, prévue un peu plus tard, ambitionne de franchir un nouveau cap avec une densité de 360 Wh/kg. L’objectif à long terme de Svolt est clair : atteindre une densité de 400 Wh/kg grâce aux futures batteries entièrement solides, un seuil qui permettrait de révolutionner la mobilité électrique.

Une coopération avec Mini déjà bien entamée

La rumeur d’un rapprochement stratégique entre BMW, maison mère de Mini, et Svolt ne date pas d’hier. En 2023 déjà, des informations évoquaient un possible contrat d’un milliard d’euros entre les deux entreprises. Aujourd’hui, les déclarations du président de Svolt, Yang Hongxin, viennent renforcer cette perspective. Il confirme que les batteries semi-solides de Svolt sont appelées à équiper les futurs modèles électriques de Mini.

Cela marque un tournant technologique pour la marque britannique. Connue pour ses citadines compactes et son design iconique, Mini ambitionne de se réinventer totalement dans l’ère électrique. Ce choix stratégique d’une nouvelle technologie de batterie s’inscrit dans la volonté d’offrir plus d’autonomie, de réduire les coûts de production et d’optimiser les performances globales de ses modèles.

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Production en série dès 2027

Bien que les premières batteries semi-solides devraient sortir des chaînes dès fin 2025, leur intégration dans les véhicules Mini est prévue à partir de 2027. Ce calendrier laisse le temps nécessaire pour les phases de tests, de validation industrielle et d’homologation réglementaire, indispensables à tout nouveau composant automobile.

Si la promesse est tenue, Mini pourrait être parmi les premières marques européennes à intégrer cette technologie dans des modèles accessibles au grand public. Cela permettrait à la marque de prendre une longueur d’avance sur ses concurrents directs, notamment dans le segment des citadines premium électriques.

Vers une démocratisation des batteries de nouvelle génération

Le véritable enjeu derrière cette annonce reste le prix. Historiquement, les nouvelles technologies de batterie ont souvent entraîné une hausse des coûts, freinant leur adoption. Mais selon Svolt, les batteries semi-solides pourraient être produites à un coût relativement bas. Cela serait une excellente nouvelle pour Mini, qui cherche à maintenir des tarifs compétitifs tout en augmentant les prestations offertes.

Avec cette initiative, la marque britannique semble vouloir envoyer un signal fort : celui de son engagement vers une électrification ambitieuse, mais maîtrisée. En adoptant des technologies innovantes et en s’entourant de partenaires stratégiques, Mini prépare activement le futur de sa gamme.

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Un tournant à suivre de près

Alors que la course à la batterie la plus performante bat son plein entre les grands noms de l’industrie automobile et les géants asiatiques du secteur, l’entrée en scène de Mini avec une technologie semi-solide pourrait bien redistribuer les cartes. Le segment des voitures électriques ne cesse de se densifier, et chaque progrès technologique devient une arme de différenciation.

La période 2025-2027 s’annonce donc cruciale. Elle déterminera non seulement le positionnement de Mini dans le paysage des marques électriques, mais aussi l’avenir de technologies encore émergentes. Si la promesse des batteries semi-solides se confirme, elles pourraient bien marquer une nouvelle ère pour l’automobile.

Clément

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