Mercedes rappelle des Classe A, CLA et GLC en France : voici les modèles concernés

Mercedes rappelle des Classe A, CLA et GLC en France : voici les modèles concernés

Mercedes-Benz vient de lancer discrètement deux campagnes de rappels touchant trois de ses modèles les plus prisés sur le marché français : la Classe A, la CLA et le GLC. Si les volumes de véhicules concernés restent relativement faibles, ces actions témoignent de l’engagement du constructeur allemand à assurer une vigilance constante sur la sécurité de ses véhicules, quitte à faire revenir certains exemplaires une deuxième fois à l’atelier.

La Classe A et la CLA rappelées pour un problème de frein

La première campagne concerne l’actuelle génération de la Mercedes Classe A ainsi que son dérivé coupé quatre-portes, la CLA. Bien que ces modèles soient parmi les plus diffusés de la marque en France, seuls 57 exemplaires sont concernés par cette opération de rappel. Ils ont été produits sur une période très courte, entre février et mars 2024, ce qui limite l’ampleur du rappel.

Le défaut identifié concerne les flexibles de frein montés sur l’essieu arrière. Selon Mercedes, leur longueur pourrait ne pas être conforme aux spécifications techniques, ce qui, en cas de sollicitation extrême, pourrait affecter le bon fonctionnement du système de freinage. La marque prévoit une inspection minutieuse de ces pièces dans les ateliers. Si une anomalie est détectée, le flexible sera remplacé immédiatement, le tout sans frais pour le propriétaire. L’intervention est estimée à un maximum de deux heures d’immobilisation du véhicule.

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Il est important de noter que ce genre de défaut, bien que mineur sur le papier, entre dans une catégorie particulièrement sensible : celle de la sécurité active du véhicule. Mercedes préfère donc jouer la carte de la prudence, en rappelant proactivement même un nombre restreint d’unités, plutôt que de risquer un incident technique plus grave.

Un second rappel pour les GLC : quand le correctif dérape

La seconde campagne touche cette fois le SUV familial GLC, un modèle particulièrement apprécié en France pour son confort, ses prestations routières et sa position de gamme intermédiaire. Ici, le rappel concerne 161 exemplaires produits entre mars et août 2023.

Mais la particularité de cette opération réside dans le fait qu’il s’agit d’un « rappel du rappel ». En effet, ces véhicules avaient déjà été convoqués une première fois dans le cadre d’une vaste campagne menée en 2024, visant à corriger un défaut sur la boîte à préfusibles. Or, il apparaît que dans certains cas, l’intervention n’a pas été correctement menée, laissant persister le risque initial.

Mercedes organise donc une nouvelle visite au garage pour ces véhicules, cette fois pour remplacer entièrement la boîte à préfusibles défaillante. La durée de l’intervention est estimée entre deux heures et cinq heures trente, en fonction des configurations et des besoins spécifiques. Là encore, l’opération est entièrement prise en charge par la marque.

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Pour les clients concernés, ce retour à l’atelier pourrait susciter une certaine frustration. Être convoqué une première fois pour un défaut est déjà contraignant ; devoir revenir une seconde fois pour la même pièce peut légitimement agacer. Mais dans l’univers de l’automobile, ce genre de situation n’est pas inédit. Même des marques aussi rigoureuses que Toyota ont déjà connu des couacs similaires.

Une politique de transparence assumée

Ces rappels, bien que limités en nombre, rappellent que même les constructeurs les plus réputés ne sont pas à l’abri d’imprévus techniques. Toutefois, il est important de souligner que lancer un rappel ne constitue pas un aveu de faiblesse, mais plutôt une démonstration de responsabilité. En matière de sécurité, Mercedes adopte une politique de transparence et d’action rapide, quitte à multiplier les campagnes pour corriger les moindres écarts.

Le constructeur à l’étoile figure d’ailleurs parmi les plus actifs en Europe sur ce terrain, au même titre que BMW. Si ces initiatives passent parfois inaperçues en France en raison du faible volume concerné, elles traduisent néanmoins un souci constant de conformité et de fiabilité.

Une tendance généralisée dans l’industrie

Les rappels de véhicules ne sont pas propres à Mercedes. Ils font aujourd’hui partie intégrante du cycle de vie d’un modèle, surtout dans une époque marquée par la complexité croissante des systèmes embarqués. Électronique, capteurs, aides à la conduite : autant de composants qui multiplient les points de contrôle et, potentiellement, les sources d’erreur.

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Ce phénomène est d’ailleurs à relativiser : un constructeur qui rappelle fréquemment ses véhicules n’est pas forcément moins fiable, mais peut tout simplement être plus rigoureux dans la détection et le traitement des problèmes.

Clément

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