Un Mercedes GLE vendu avec des plaquettes de frein… en bois !

Un Mercedes GLE vendu avec des plaquettes de frein… en bois !

L’affaire démarre comme un simple achat aux enchères et se transforme en épisode totalement improbable. Un Mercedes GLE récent, acquis par un chef d’entreprise en Allemagne, s’est révélé équipé de plaquettes de frein… en bois. L’histoire paraît invraisemblable, pourtant les faits rapportés par la police locale confirment le caractère authentique de cette découverte. Entre inquiétude légitime, soupçon de contrefaçon et piste d’une simple erreur technique, le dossier intrigue autant qu’il interroge les pratiques dans certains ateliers.

Un freinage inexistant et une odeur inquiétante

Dès les premiers kilomètres après la vente, le nouvel acquéreur du GLE sent que quelque chose cloche. Le SUV ne ralentit presque pas lorsqu’il appuie sur la pédale et une odeur surprenante s’invite dans l’habitacle. Une senteur bois brûlé, suffisamment forte pour qu’il décide d’arrêter le trajet et de contacter une dépanneuse. Une fois le véhicule immobilisé, les agents de police et les mécaniciens dépêchés sur place remarquent une poussière assez inhabituelle sur les jantes. Ce n’est pas du métal. Ce n’est pas du matériau composite. C’est bien du bois brûlé.

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Mercedes GLE vendu plaquettes de frein

Une découverte consternante

En démontant rapidement les étriers, les techniciens trouvent des plaquettes taillées dans du bois, visiblement installées à la place des véritables éléments métalliques. Comme si cela ne suffisait pas, un détail amuse presque autant qu’il effraie. Le mot Brembo est inscrit au feutre noir sur ces blocs artisanaux. Un geste qui peut laisser penser à une tentative grotesque de faire passer ces morceaux de bois pour des pièces de freinage authentiques. Ou peut être une provocation volontaire. Les enquêteurs tenteront de comprendre l’intention derrière cette écriture manuelle.

La lutte permanente contre la contrefaçon

Mercedes est l’une des marques les plus actives dans la traque des pièces non officielles. Une unité dédiée travaille toute l’année en lien avec les autorités pour identifier les ateliers, usines clandestines et réseaux de distribution impliqués. L’an dernier, plus d’un million et demi de pièces contrefaites ont été retirées du marché grâce à ces opérations. L’affaire du GLE s’inscrit donc dans un contexte où les constructeurs redoublent d’efforts pour protéger les automobilistes. Les pièces de freinage font partie des éléments critiques. Une contrefaçon peut provoquer une défaillance totale avec des conséquences potentiellement dramatiques.

Une piste plus simple qu’une fraude organisée

Si l’installation volontaire de pièces en bois demeure une hypothèse, une autre explication circule déjà chez les professionnels. Dans certains ateliers, des cales en bois sont parfois utilisées pour maintenir les pistons d’étrier en position lors des purges ou lors de tests sans plaquettes. Ces cales sont parfois marquées afin d’être identifiées selon le modèle de véhicule. Elles servent aussi à éviter qu’un mécanicien ne touche la pédale de frein alors que les plaquettes ne sont pas encore remontées, ce qui ferait sortir les pistons et provoquerait une fuite de liquide. Les enquêteurs n’écartent donc pas la possibilité que ces cales aient été oubliées dans le véhicule, avant qu’il soit remis en circulation et présenté aux enchères.

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Un enchaînement de négligences aux conséquences lourdes

Si cette piste se confirme, l’installation de ces cales à la place des vraies plaquettes pourrait résulter d’un enchaînement malheureux. Un entretien incomplet, une erreur de remontage, un contrôle final bâclé ou un changement de personnel dans un atelier peuvent suffire pour transformer un simple oubli en situation critique. Le propriétaire du GLE aurait alors échappé à un accident grave uniquement grâce à son attention et à la faible distance parcourue avant l’apparition des premiers signes inquiétants.

Une enquête désormais en cours

Les services de police cherchent désormais à retracer l’historique d’entretien du GLE. L’objectif est d’identifier les garages ayant travaillé sur le véhicule et de comprendre à quel moment les plaquettes d’origine ont été retirées. Contrefaçon volontaire ou erreur humaine, les autorités doivent déterminer si une faute pénale peut être retenue et si d’autres véhicules auraient pu être concernés par des pratiques similaires. L’affaire pourrait révéler un simple oubli isolé. Elle pourrait aussi mettre en lumière un cas plus grave de négligence dans la préparation d’un modèle vendu aux enchères.

Clément

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