Lewis Hamilton, 40 ans et toujours au top : “Je peux courir jusqu’à 50 ans”

Lewis Hamilton, 40 ans et toujours au top : “Je peux courir jusqu’à 50 ans”

Lewis Hamilton n’a rien perdu de sa flamme. À 40 ans, le septuple champion du monde de Formule 1 s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant la mythique Scuderia Ferrari pour la saison 2025. Loin d’envisager la retraite, le Britannique affiche une détermination intacte, balayant les critiques sur son âge avec une assurance impressionnante. Dans une récente interview, il va même plus loin : il se verrait bien rester sur les grilles jusqu’à ses 50 ans.

Une réponse cinglante aux critiques sur l’âge

L’arrivée d’Hamilton chez Ferrari a fait couler beaucoup d’encre, notamment en raison de son âge. Certains commentateurs, comme l’ancien patron d’écurie Eddie Jordan, ont jugé ce recrutement risqué, voire « suicidaire ». Pourtant, pour Hamilton, vieillir n’est qu’« un état d’esprit ». « Bien sûr, le corps vieillit, mais je ne serai jamais un vieil homme », affirme-t-il avec aplomb. « La retraite ? Elle n’est absolument pas sur mon radar. Je pourrais être là jusqu’à 50 ans, qui sait ? »

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Cette confiance en lui ne date pas d’hier. Depuis ses débuts tonitruants chez McLaren en 2007 jusqu’à sa domination avec Mercedes entre 2014 et 2021, Hamilton a toujours montré qu’il savait repousser les limites. Et à l’heure où beaucoup de pilotes raccrochent leur casque avant la quarantaine, lui, entame sa dix-neuvième saison avec l’ambition intacte.

Un athlète hors normes, un mental d’acier

Hamilton n’est pas un pilote comme les autres. Il en est parfaitement conscient et le revendique. « Ne me comparez jamais à quelqu’un d’autre », insiste-t-il. « Je suis le premier et le seul pilote noir à avoir été dans ce sport. Je me suis construit différemment. J’ai traversé beaucoup de choses. J’ai eu mon propre parcours. » À ses yeux, les standards classiques ne s’appliquent pas à lui.

Contrairement à d’autres pilotes de son âge, Hamilton ne semble pas ralentir. Il vit toujours à 300 km/h, sans attaches familiales, totalement concentré sur son objectif : gagner. « Je suis affamé, déterminé, je n’ai ni femme ni enfants et je suis concentré sur une seule chose : gagner. C’est ma priorité absolue », martèle-t-il. Une déclaration qui témoigne de son engagement total et de sa volonté de continuer à faire la différence sur la piste.

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Les critiques ? Il les laisse derrière lui

Les attaques ne semblent pas l’atteindre. Au contraire, elles le renforcent. « J’ai toujours recueilli la négativité », confie-t-il. « Je ne réponds jamais, jamais aux vieux hommes blancs qui commentent ma carrière et ce qu’ils pensent que je devrais faire. » Fidèle à sa philosophie, Hamilton préfère répondre par ses performances plutôt que par des polémiques.

Et il a déjà montré qu’il était prêt. Lors des essais de pré-saison à Bahreïn, le nouveau pilote Ferrari a signé le meilleur temps de la deuxième journée, un signal fort envoyé à ceux qui doutaient de sa capacité à encore briller. Si l’on en croit ses propos, ces tests ne sont qu’un avant-goût de ce qu’il compte accomplir en 2025.

Une nouvelle ère rouge sous le signe de l’expérience

En quittant Mercedes après douze saisons riches en succès, Hamilton tourne une page mais en ouvre une autre avec passion. Rejoindre Ferrari, c’est embrasser un défi à la hauteur de son ambition. L’écurie italienne, en quête de son premier titre pilotes depuis 2007, mise sur l’expérience, le talent et la force mentale du Britannique pour revenir au sommet.

Il faudra sans doute du temps pour voir les fruits de cette union, mais les premières impressions sont prometteuses. Hamilton semble revitalisé par ce changement d’environnement. Et avec un coéquipier comme Charles Leclerc, la Scuderia dispose d’un duo redoutable alliant jeunesse et expérience.

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Loin d’être un chant du cygne

Loin de vouloir faire de 2025 un tour d’honneur, Lewis Hamilton voit les années à venir comme une continuité logique de sa carrière. Il le dit lui-même : « Ce n’est pas fini, je viens juste de commencer un nouveau chapitre. » Si certains voyaient son arrivée chez Ferrari comme un dernier baroud d’honneur, lui y voit plutôt une renaissance.

Avec sa discipline hors normes, son engagement total et sa soif de victoire intacte, Hamilton semble prêt à écrire une nouvelle page de l’histoire de la F1. Et qui sait ? Peut-être qu’à 45 ou même 50 ans, il sera encore là, casque vissé sur la tête, à défier les plus jeunes sur la grille de départ.

Une chose est sûre : Lewis Hamilton n’a pas dit son dernier mot.

Clément

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