Leasing social 2025 : Renault, Citroën, Fiat… voici les meilleures offres électriques dès 95 €/mois
Le leasing social, dispositif plébiscité en 2024 pour sa capacité à démocratiser l’accès à la voiture électrique, fait son grand retour à partir du 30 septembre 2025. Mais cette nouvelle édition, bien que très attendue, s’accompagne de changements notables, notamment au niveau de son financement et des conditions d’éligibilité. En réponse, les constructeurs adaptent leurs offres et dévoilent déjà les modèles qui seront accessibles via ce mécanisme. Voici un tour d’horizon des propositions en préparation.
Un dispositif repensé pour 2025
Après plusieurs mois d’incertitudes budgétaires, le gouvernement a confirmé le retour du leasing social avec une enveloppe revue à la baisse : 369 millions d’euros, contre 650 millions l’année précédente. Cette fois, le financement ne repose plus sur les finances publiques mais sur les Certificats d’Économie d’Énergie, un changement qui entraîne aussi une baisse de l’aide maximale par véhicule.
Alors que les bénéficiaires pouvaient prétendre à une subvention allant jusqu’à 13 000 euros en 2024, l’aide plafonne désormais à 7 000 euros. Autre modification de taille : le dispositif n’est plus cumulable avec le bonus écologique. En conséquence, les usagers devront choisir entre les deux aides. L’objectif du gouvernement pour 2025 est de financer 50 000 véhicules via le leasing social, dont 5 000 seront exclusivement réservés aux habitants des Zones à Faibles Émissions (ZFE).
Renault : des offres étoffées sur plusieurs modèles
Le constructeur au losange n’a pas tardé à dévoiler ses nouvelles propositions. Renault mise sur sa nouvelle R5 électrique, proposée à 120 euros par mois. La R4 E-Tech rejoint aussi le programme avec une mensualité de 170 euros. Pour les automobilistes à la recherche d’un véhicule plus spacieux, la Mégane E-Tech est disponible dès 195 euros par mois.
La marque prévoit des contrats d’une durée de trois ans, mais offre également la possibilité d’étendre la location sur quatre ou cinq ans. Une souplesse bienvenue pour ceux qui souhaitent lisser leurs dépenses dans le temps.
Citroën : une offre ultra-compétitive
Citroën fait figure de pionnier en affichant l’une des offres les plus agressives du marché. La nouvelle Ë-C3 électrique est proposée à partir de 95 euros par mois. Cette offre s’applique dans le cadre d’une location longue durée de 36 mois et comprend un kilométrage de 36 000 kilomètres. Une proposition qui pourrait séduire les foyers modestes cherchant une solution abordable sans faire l’impasse sur les avantages d’un véhicule électrique.
Fiat : une gamme électrique accessible
Chez Fiat, trois modèles électriques s’inscrivent dans le dispositif. La Grande Panda Électrique, tout juste lancée sur le marché, est disponible à 95 euros par mois, au même tarif que la Ë-C3 de Citroën. La 500e, modèle emblématique de la marque, est affichée à 129 euros par mois, tandis que la 600e monte à 145 euros. Fiat cible ici un large éventail de profils, du citadin soucieux de son budget à l’automobiliste à la recherche d’un peu plus de confort et d’autonomie.
Alfa Romeo et Jeep : des options premium accessibles
Du côté du groupe Stellantis, Alfa Romeo surprend en intégrant son tout nouveau Junior dans le cadre du leasing social, avec une offre à 199 euros par mois. Pour une marque positionnée sur le segment premium, c’est un signal fort d’ouverture à une nouvelle clientèle. Jeep, marque sœur au sein du même groupe, propose l’Avenger à 179 euros par mois. Deux véhicules qui permettent d’accéder à une expérience plus haut de gamme, sans pour autant dépasser les 200 euros de mensualité.
Un levier de transition écologique malgré les limites
Même si le montant de l’aide est réduit et les conditions d’accès resserrées, le retour du leasing social reste une opportunité majeure pour accompagner la transition vers l’électrique. Le dispositif permet de gommer l’un des principaux freins à l’achat de véhicules électriques : leur coût. Avec des loyers mensuels compris entre 95 et 199 euros, l’initiative répond à une demande réelle, notamment dans les zones urbaines où les restrictions de circulation s’intensifient.
En ciblant les ménages modestes, le gouvernement entend favoriser une mobilité plus propre et plus inclusive. Reste à savoir si l’enveloppe budgétaire permettra de satisfaire la demande. En 2024, les réservations avaient été prises d’assaut, et l’on peut s’attendre à une dynamique similaire en 2025, malgré les contraintes.
Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact réel du leasing social nouvelle formule. Les constructeurs, quant à eux, semblent bien décidés à jouer le jeu pour attirer une clientèle nouvelle et fidéliser un public sensible aux questions environnementales et budgétaires.
