Lamborghini fait payer 800 $… pour de simples porte-gobelets sur ses supercars !

Lamborghini fait payer 800 $… pour de simples porte-gobelets sur ses supercars !

Lamborghini n’a jamais été un constructeur qui cherche à plaire avec des équipements basiques. La marque italienne préfère miser sur l’exclusivité, la performance et le design radical. Pourtant, un détail récent fait sourire ou grincer des dents selon les observateurs. Pour équiper ses Huracán et sa nouvelle Temerario de simples porte gobelets, Lamborghini demande pas moins de 800 dollars. Un choix qui interroge alors que la moindre citadine d’entrée de gamme les propose depuis des décennies sans surcoût.

Un accessoire basique transformé en option

Les propriétaires de Lamborghini savent que chaque élément supplémentaire se paie au prix fort. Jantes forgées, inserts en carbone, peinture personnalisée ou sellerie spécifique, tout est possible mais jamais offert. Avec le pack Cupholder and Smoker, la marque franchit un cap inédit. Pour près de 680 euros, l’acheteur se voit proposer deux supports de boisson intégrés discrètement de part et d’autre du tableau de bord. Un choix qui tranche avec les habitudes du marché, puisque ce type d’élément est considéré comme un indispensable depuis longtemps.

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Un habitacle volontairement épuré

Les Huracán et Temerario sont pensées avant tout pour la conduite pure. Les ingénieurs ont mis l’accent sur le maintien du pilote, l’ergonomie des commandes et une atmosphère sportive sans fioritures. La console centrale se veut minimaliste, libérée de tout rangement secondaire. Dans cet esprit, il n’existait donc aucun emplacement pour poser une bouteille d’eau ou un café. Ceux qui refusaient de souscrire à l’option devaient improviser, en coinçant leur boisson dans la contre porte ou au sol. Un paradoxe pour des modèles facturés entre 270 000 et 450 000 euros.

Un contraste saisissant avec les citadines

Comparer une Lamborghini avec une Dacia peut sembler osé, mais le parallèle est éloquent. Une Sandero de 12 000 euros propose de série deux porte gobelets et parfois davantage selon la finition. Même des modèles urbains très accessibles offrent aujourd’hui plusieurs emplacements pour boissons. L’acheteur d’une supercar doit donc débourser une somme conséquente pour bénéficier d’un élément que le grand public considère comme allant de soi. Cela alimente le débat sur la philosophie des constructeurs de prestige et leur vision du luxe.

Des différences au sein de la gamme

Toutes les Lamborghini ne sont pas logées à la même enseigne. Le nouveau coupé Revuelto, fort de 1 015 chevaux, embarque d’origine des porte gobelets. Leur conception est identique à ceux facturés en option sur la Huracán et la Temerario. Plus surprenant encore, le SUV Urus, pensé comme un véhicule polyvalent et familial, dispose dès sa version d’entrée de deux porte gobelets spacieux intégrés dans la console centrale. Avec ses 666 chevaux et son gabarit imposant, il reste radical mais ne renonce pas à certains éléments de confort jugés indispensables au quotidien.

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Lamborghini fait payer 800

Une philosophie bien assumée

Pourquoi alors faire payer sur certaines voitures ce qui est offert sur d’autres du même catalogue ? Lamborghini entretient volontairement cette logique. Dans ses supercars les plus radicales, le constructeur veut mettre en avant une expérience brute. Le conducteur n’est pas censé se préoccuper de boire une boisson gazeuse, mais de savourer le hurlement du V10 ou la poussée violente d’une accélération. L’option devient alors une manière de rappeler que tout ajout doit être un choix et non un acquis.

Une image de marque construite sur l’extrême

Lamborghini n’est pas seule à appliquer cette stratégie. D’autres constructeurs de prestige facturent au prix fort des éléments jugés basiques ailleurs. Ferrari, McLaren ou Aston Martin ont déjà été critiqués pour leurs catalogues d’options interminables. Mais dans le cas précis du porte gobelet, l’affaire prend une tournure plus visible. Elle illustre le décalage entre l’univers des supercars et celui de l’automobile de tous les jours. L’acheteur qui investit plusieurs centaines de milliers d’euros ne raisonne pas en termes de rapport prix équipement. Il cherche la rareté, l’exclusivité et parfois même le côté absurde d’un détail qui devient signe distinctif.

Lamborghini fait payer

Une polémique révélatrice

La décision de Lamborghini de facturer ce pack suscite autant d’ironie que de débats. Certains y voient une simple stratégie marketing, destinée à alimenter la réputation de la marque et à créer du buzz. D’autres considèrent qu’il s’agit d’un mépris assumé pour les standards de confort usuels. Dans tous les cas, l’effet est atteint. Le sujet fait parler bien au-delà du cercle des passionnés de supercars et alimente les discussions autour de la frontière entre luxe et excès.

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Une question de perception du luxe

Au fond, la vraie interrogation est celle de la définition du luxe automobile. Pour beaucoup, il s’agit d’accéder à plus de confort, plus de technologies et plus de raffinement. Pour Lamborghini, le luxe se mesure plutôt à la possibilité de personnaliser chaque détail, même le plus insignifiant, et à la capacité de transformer un objet banal en option onéreuse. Le porte gobelet facturé 800 dollars s’inscrit donc dans cette logique. Ce n’est pas tant l’accessoire qui compte que le symbole d’un univers à part, où tout se paie mais où tout se distingue.

Clément

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