
Un aventurier vénézuélien de 24 ans a vécu une expérience hors du commun au large des côtes chiliennes. Alors qu’il pagayait tranquillement avec son père dans le détroit de Magellan, Adrian Simancas a été brièvement avalé par une baleine à bosse avant d’être recraché vivant. Un incident rarissime qui soulève de nombreuses questions sur les interactions entre l’homme et ces géants des océans.
Une mésaventure spectaculaire dans le détroit de Magellan
Le détroit de Magellan, situé à l’extrême sud du Chili, est un passage maritime connu pour sa faune exceptionnelle. C’est précisément cette richesse qui a motivé Adrian et son père Dell Simancas à embarquer pour une excursion en kayak dans ces eaux froides. Mais leur aventure a pris une tournure dramatique lorsqu’une baleine à bosse de 30 tonnes a surgi des profondeurs et englouti le kayak d’Adrian en une fraction de seconde.
« Au début, quand j’ai cru être mort, j’ai eu très peur, bien sûr, parce que je pensais qu’il n’y avait plus rien à faire. » – Adrian Simancas
Propulsé dans la gueule du cétacé, Adrian a cru vivre ses derniers instants. Pourtant, après quelques secondes seulement, la baleine l’a recraché, le laissant sain et sauf, sous les yeux ébahis de son père. Un incident qui, bien que rarissime, n’est pas totalement inédit.
Un kayakiste englouti puis recraché par une baleine à bosse en Patagonie pic.twitter.com/1a4eF9YriF
— BFMTV (@BFMTV) February 14, 2025
Un phénomène impressionnant mais déjà observé
Si l’idée d’être avalé par une baleine semble relever du mythe, plusieurs cas similaires ont été documentés. En novembre 2020, deux kayakistes américaines avaient été brièvement happées par une baleine à bosse en Californie, avant d’être relâchées sans blessures. En 2019, un plongeur sud-africain avait également été pris dans la gueule d’un rorqual de Bryde, avant d’être recraché.
Les experts marins expliquent que ces événements sont purement accidentels. Les baleines, qui se nourrissent principalement de petits poissons et de krill, n’ont pas un œsophage assez large pour avaler un humain. Selon l’écologue marin Thierry Thibaut :
« Il n’y a aucune volonté d’attaque, c’est vraiment le hasard. »
Respecter la nature : les précautions à prendre en mer
L’histoire d’Adrian Simancas rappelle l’importance de respecter certaines consignes de sécurité lors des excursions en mer. Les spécialistes recommandent de maintenir une distance minimale de 50 mètres avec ces mammifères marins pour éviter toute interaction dangereuse.
Cet incident spectaculaire met en lumière la puissance et l’imprévisibilité de la nature. Heureusement, Adrian s’en sort indemne, avec une histoire incroyable à raconter. Un rappel saisissant que, malgré notre fascination pour ces créatures majestueuses, nous ne sommes que des invités dans leur habitat naturel.