Jean Michel Karam : un parcours marqué par la guerre et la résilience

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Jean Michel Karam, l’un des nouveaux investisseurs de la saison 5 de Qui veut être mon associé ? sur M6, ne laisse personne indifférent. Derrière son style vestimentaire coloré et sa réussite en affaires, se cache une histoire marquée par les épreuves. Né en 1969 au Liban, il a grandi en plein cœur de la guerre civile qui a éclaté en 1975, alors qu’il n’avait que 5 ans.

Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, il se confie sur cette période difficile qui a façonné son caractère : « Mille fois, on a failli me tuer parce qu’on m’arrêtait aux barrages. Je traitais les mecs de cons parce que je le pensais et il y en a un qui m’a mis un flingue sur la tête. Je ne mens pas, je suis entier. » Une adolescence marquée par la violence et la peur, qui a néanmoins forgé en lui une détermination sans faille.

Le succès et la dépression post-introduction en Bourse

Après avoir quitté son pays natal, Jean Michel Karam a bâti son empire en fondant MEMSCAP, une société spécialisée dans les micro-technologies et cotée en Bourse. Pourtant, derrière ce succès entrepreneurial, un nouveau combat l’attendait.

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Il explique que l’introduction en Bourse de son entreprise l’a plongé dans une profonde dépression : « D’un jour à l’autre, j’avais 200 000 euros en banque et le lendemain, ce sont des millions dans tous les sens. À l’époque, j’ai fait une dépression. » Une transition brutale qui l’a confronté aux limites du matérialisme et à l’illusion de la sécurité financière.

Jean Michel Karam avait une motivation profonde : offrir une vie meilleure à ses parents, qui se sont sacrifiés pour leurs quatre enfants« Au Liban, les études coûtent 10 000 euros par an. Mes parents travaillaient jour et nuit pour nous les payer. » Malheureusement, sa mère est décédée avant de pouvoir profiter du succès de son fils.

Une vision de l’argent transformée

Aujourd’hui, l’investisseur au sein de Qui veut être mon associé ? adopte une philosophie différente vis-à-vis de l’argent. Il confie : « L’argent devait me mettre à l’abri, mais ce sentiment a été remplacé par des inquiétudes. On ne sait plus qui vous aime ou pas. L’argent est devenu, très vite, une simple unité de mesure. »

Sa trajectoire, entre résilience et succès, lui permet d’accompagner aujourd’hui les entrepreneurs avec une approche humaine et pragmatique. Son passage dans l’émission de M6 ne manquera pas de rappeler son histoire hors du commun, un témoignage inspirant pour tous ceux qui rêvent de succès malgré les épreuves de la vie.

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