Incroyable mais vrai : ces voitures méconnaissables croisées chaque jour sans le savoir !

Incroyable mais vrai : ces voitures méconnaissables croisées chaque jour sans le savoir !

Vous pensez bien connaître les Mini, Citroën 2CV, Mazda MX-5 ou Nissan Micra ? Détrompez-vous. Ces petites autos populaires, diffusées à des millions d’exemplaires, cachent parfois une double vie bien plus extravagante. Grâce à leur accessibilité, leur mécanique simple et leur abondance de pièces, elles deviennent des bases de choix pour des transformations audacieuses, parfois méconnaissables. Voici cinq exemples fascinants de voitures du quotidien métamorphosées en véritables ovnis mécaniques.

Exomotive Exocet : la MX-5 façon barquette de course

Derrière ses allures d’Ariel Atom, la radicale Exomotive Exocet cache une base bien connue : la Mazda MX-5, appelée Miata aux États-Unis. Exomotive, une entreprise américaine, propose de transformer la célèbre petite sportive japonaise en un engin ultraléger, sans carrosserie traditionnelle, à mi-chemin entre un buggy de course et une monoplace.

Le principe est simple : on retire la carrosserie d’origine et on greffe un châssis tubulaire qui remplace la coque. Résultat ? Une auto de 700 kg prête à affronter les circuits avec un centre de gravité très bas et un rapport poids/puissance flatteur. Le kit coûte environ 8 000 dollars et nécessite une centaine d’heures de travail, mais Exomotive propose aussi des véhicules clés en main, y compris une version musclée avec un V8 ! Une folie mécanique, hélas réservée au marché américain.

LIRE AUSSI :  Jeep Avenger 4xe : enfin un vrai petit SUV 4x4 hybride qui tient ses promesses 

Burton : la 2CV devient roadster rétro

La Citroën 2CV a longtemps symbolisé la voiture populaire française. Mais sous les mains du carrossier néerlandais Burton, elle se transforme en un cabriolet aux lignes évoquant les roadsters d’avant-guerre. À première vue, impossible de deviner qu’il s’agit d’une « deuche » : seule la mécanique trahit ses origines.

Le châssis et la mécanique sont conservés, mais la carrosserie est remplacée par un kit en fibre de verre au look délicieusement rétro. Le modèle existe depuis plus de vingt ans aux Pays-Bas, mais il est désormais accessible en France via le Méhari 2CV Club Cassis, qui peut réaliser l’installation complète. Comptez près de 12 000 euros pour le kit seul, et jusqu’à 30 000 euros pour un véhicule prêt à rouler. Un prix pour rouler en 2CV… sans que personne ne le sache.

Mitsuoka Viewt : quand la Micra se prend pour une Jaguar

Voici probablement l’une des transformations les plus déroutantes : la Mitsuoka Viewt. Depuis 1993, ce constructeur japonais s’amuse à transformer des Nissan Micra en répliques très libres de Jaguar MK2. La greffe d’une face avant néo-rétro avec doubles optiques rondes et calandre chromée donne un résultat surprenant, entre hommage et caricature.

Sous cette robe inspirée, on retrouve toute la fiabilité et la technologie d’une citadine japonaise. La Viewt a même connu plusieurs générations de base (Micra, puis brièvement Yaris). Le résultat est unique, décalé, et reste cantonné au marché japonais. Le reste de la gamme Mitsuoka n’est pas en reste avec, entre autres, une MX-5 au look de Corvette ou de Morgan.

LIRE AUSSI :  Assurance auto : 7 astuces simples pour réduire sa prime après l’été

Mini Marcos GT : de citadine à sportive du Mans

La Mini classique a donné naissance à de nombreuses déclinaisons, mais l’une des plus emblématiques reste la Mini Marcos GT. Créée dans les années 1960 par le petit constructeur anglais Marcos, cette auto radicale troque la carrosserie originelle pour une coque en fibre de verre taillée pour la compétition.

Toujours équipée de la mécanique Mini, la Marcos GT a même participé aux 24 Heures du Mans en 1966, terminant la course malgré un gabarit bien éloigné des géants du circuit. Aujourd’hui, ce modèle rare et recherché peut atteindre plus de 40 000 euros sur le marché des collectionneurs. Une preuve que la Mini peut aussi rimer avec endurance et prestige.

Citroën CX Orphée : le cabriolet oublié

Si la Citroën DS a marqué l’histoire par ses déclinaisons élégantes et notamment son cabriolet signé Chapron, sa remplaçante, la CX, n’a jamais eu droit à la même attention… du moins officiellement. Au début des années 1980, l’ingénieur Guy Deslandes décide de combler ce vide en transformant quatre berlines CX en cabriolets sous le nom d’Orphée.

Le résultat ? Une ligne fluide et une finition sérieuse, mais Citroën n’ira pas plus loin, et le projet reste sans suite. Présentée aux salons de Genève et de Paris, la CX Orphée est aujourd’hui un véritable objet de collection. En 2021, l’un des quatre exemplaires produits a été adjugé à 73 800 euros aux enchères. Un mythe discret pour amateurs éclairés.

LIRE AUSSI :  XPeng produit son SUV G6 en Europe : le constructeur chinois défie Tesla sur son propre terrain !

Clément

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Finauto
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.