Il parcourt 1 770 km en Cybertruck pour 119 $ : un road trip qui change la donne
Un trajet de près de 1 800 kilomètres ne laisse généralement pas le portefeuille indemne, surtout lorsqu’il s’agit de pick-up. Pourtant, Taylor Holden, propriétaire d’un Tesla Cybertruck, a prouvé qu’il était possible de conjuguer longue distance et économie. À travers un post publié dans un groupe Facebook dédié aux propriétaires du modèle, il a détaillé les conditions de son voyage ainsi que le coût final, bien en deçà des standards des véhicules thermiques.
Une facture énergétique divisée par trois
Le chiffre parle de lui-même. Pour parcourir 1 770 kilomètres avec son Cybertruck, Taylor Holden n’a déboursé que 119 dollars en électricité. Un montant étonnamment bas pour un pick-up de cette taille, surtout comparé à son ancien véhicule, un Ford F-150 Raptor. Selon ses propres mots, les économies sont substantielles et parfaitement visibles à la pompe. Là où un Raptor consommerait en moyenne entre 13 et 17 litres aux 100 km, la facture s’envole rapidement pour atteindre plus de 300 dollars, selon les prix de l’essence aux États-Unis.
Cette différence tarifaire ne laisse pas les conducteurs indifférents, et beaucoup s’interrogent désormais sur la pertinence de conserver un véhicule thermique pour les longues distances, surtout dans un contexte où les prix du carburant restent volatils.
Une autonomie gérée grâce au Full Self-Driving
Pour rendre ce road trip encore plus confortable, Taylor Holden a activé le mode de conduite autonome Full Self-Driving, technologie emblématique de Tesla. Durant les deux jours qu’a duré son trajet, il a laissé le système gérer les panneaux de signalisation, les feux tricolores et l’adaptation de la vitesse sur route. Selon lui, le FSD a pris en charge « la majorité du travail », transformant un long trajet en une expérience plus fluide et moins fatigante.
Si cette technologie divise encore une partie du public, ses partisans, comme Holden, y voient un atout majeur pour les voyages de longue durée. L’autonomie partielle du véhicule permet de mieux gérer la fatigue du conducteur et d’améliorer la sécurité globale du trajet.
Une communauté enthousiaste et réactive
Le témoignage de Taylor Holden n’est pas passé inaperçu. Rapidement, d’autres propriétaires de Cybertruck ont réagi à sa publication. Certains ont souligné l’élégance du modèle, d’autres ont insisté sur la simplicité d’utilisation et le confort de conduite. Cette effervescence autour du Cybertruck montre que le véhicule séduit au-delà de ses seules performances techniques.
Le partage d’expériences sur les réseaux sociaux renforce cette tendance : les pick-up électriques deviennent progressivement des références crédibles pour les conducteurs habitués aux longues distances. Le confort, les économies d’énergie et la modernité technologique du Cybertruck nourrissent l’intérêt d’une base utilisateur de plus en plus large.
Le Cybertruck face à la concurrence thermique
La comparaison avec le Ford F-150 Raptor est particulièrement éloquente. Bien que ce dernier reste une référence en matière de robustesse et de puissance, son appétit en carburant pénalise son attractivité économique. En revanche, le Cybertruck, plus sobre, plus connecté, et plus économique à recharger, affiche un argument de taille pour les foyers soucieux de leur budget.
Cette tendance se confirme également à travers d’autres essais réalisés par des propriétaires. L’un d’eux a notamment mis le Cybertruck à l’épreuve lors d’un test de remorquage, en tractant plusieurs tonnes sur une longue distance. Résultat : une gestion de l’énergie maîtrisée et des capacités de charge qui n’ont rien à envier aux pick-up thermiques.
Une popularité croissante auprès des utilisateurs américains
L’expérience de Taylor Holden s’ajoute à une liste de plus en plus fournie de retours d’utilisateurs satisfaits. Le marché nord-américain, historiquement fidèle aux gros moteurs à essence, semble désormais prêt à envisager sérieusement les alternatives électriques. Et parmi elles, le Cybertruck s’impose comme une référence.
Les atouts cumulés du pick-up de Tesla – autonomie, économies, confort, conduite assistée – participent à créer une image de véhicule de rupture. Un modèle capable de répondre aux exigences de la route, tout en limitant l’empreinte énergétique du conducteur.
Ce road trip de 1 770 kilomètres n’est pas seulement une performance personnelle. Il incarne aussi un changement de paradigme dans l’univers automobile américain, où les considérations économiques et écologiques redessinent progressivement les contours de la mobilité longue distance.
