Hyundai Ioniq 3 : premières images de la compacte électrique prévue pour 2027
Hyundai prépare une nouvelle offensive dans le segment des berlines électriques avec la Ioniq 3, attendue sur le marché au printemps 2027. Contrairement à son cousin technique, le Kia EV3 qui adopte une silhouette de SUV, la Ioniq 3 opte pour une ligne de coupé compact à cinq portes, rappelant par sa sobriété et sa symétrie le Veloster des années 2010. Cette orientation confirme la volonté de Hyundai de proposer une alternative plus dynamique et originale aux SUV électriques qui saturent actuellement le marché.
Design et extérieur
Le premier aperçu de la version de série de la Ioniq 3 révèle un design élégant et fonctionnel. Les chasseurs de scoop ont réussi à photographier le véhicule encore partiellement camouflé, dévoilant des lignes claires et un profil aérodynamique. Le petit bequet arrière dynamise le côté sportif de la voiture, tandis que la lunette arrière, très réduite, accentue l’effet de coupé. Les poignées de portes restent classiques, contrairement aux tendances actuelles de modèles avec poignées affleurantes ou arrière cachée, ce qui simplifie l’usage au quotidien.
L’avant adopte des phares divisés semblables à ceux de la Ioniq 6 restylée, intégrant les systèmes d’aide à la conduite de manière visible. L’aileron arrière conserve une présence marquée mais moins extrême que le prototype présenté au salon de Munich, et il intègre une caméra de recul essentielle pour compenser la visibilité limitée due à la petite lunette arrière.
Intérieur et technologie

La planche de bord de la Ioniq 3 a été dévoilée et montre un cockpit moderne mais pratique. L’écran principal est de grande taille et horizontal, positionné au centre du tableau de bord, avec en dessous une réglette de sept boutons physiques et deux molettes rotatives pour les fonctions essentielles comme le chauffage, la ventilation, la température ou les modes de conduite. Le volant reprend la ligne épurée des autres modèles Ioniq avec seulement deux boutons, un par branche horizontale, offrant une manipulation intuitive.
Un petit écran panoramique au bas du pare-brise affiche les informations de vitesse, d’autonomie et de limitations, tandis qu’un afficheur tête haute complète le dispositif. Cette interface se distingue de celle du concept Three qui utilisait seize écrans indépendants, peu compatibles avec une production en série. La console centrale divise l’habitacle de manière fonctionnelle entre le conducteur et le passager, offrant un espace intérieur ordonné et ergonomique.
Performances et motorisations
La Ioniq 3 proposera deux options de batterie. Le modèle d’entrée de gamme sera équipé d’un accumulateur de 58,3 kWh offrant une autonomie WLTP d’environ 418 km. Une batterie plus grande de 81,4 kWh permettra de pousser l’autonomie jusqu’à 587 km. Le véhicule utilise un système électrique de 400 V, plus économique bien que légèrement plus lent à recharger que le 800 V des modèles plus grands de Hyundai. Les amateurs de performances pourront attendre une version N qui viendra compléter la gamme, se positionnant comme la petite sœur sportive de la Ioniq 5 N.
Positionnement et marché
La Ioniq 3 vise directement des concurrentes comme la Renault Megane E-Tech, combinant une taille compacte avec une ligne sportive et des technologies modernes. La ressemblance avec le Veloster n’est pas fortuite, Hyundai cherchant à reprendre le concept d’un coupé accessible et dynamique dans un contexte électrique. La décision de produire la voiture en Turquie, sur le site d’Izmit qui sera dédié aux véhicules électriques dès 2026, permettra à Hyundai de bénéficier des avantages locaux et de réduire les coûts de transport et de douane.

Cette stratégie industrielle assure également la conformité aux critères européens pour bénéficier des bonus sur les véhicules électriques. Le site d’Izmit, actif depuis 1997, assemble déjà plusieurs modèles Hyundai, ce qui garantit un savoir-faire consolidé pour la production de la Ioniq 3.
