Grand Prix de Hongrie 2025 : pluie, revanche et suspense avant la trêve estivale
La Formule 1 s’apprête à enflammer le Hungaroring pour la quatorzième manche de la saison 2025. Après une course spectaculaire à Spa-Francorchamps remportée par Oscar Piastri, les pilotes enchaînent avec un nouveau défi à Budapest, ultime rendez-vous avant une pause estivale bien méritée. Le tracé hongrois, connu pour ses virages sinueux et son absence de longues lignes droites, promet une course stratégique et imprévisible. Les enjeux sont grands, tant pour les pilotes que pour les écuries, qui souhaitent finir cette première moitié de saison sur une note positive.
Un circuit exigeant où la technique prime
Inauguré en 1986, le circuit du Hungaroring s’étend sur 4,381 kilomètres et compte quatorze virages techniques. Surnommé par beaucoup un “karting grandeur nature”, il demande une grande précision de pilotage et une voiture bien réglée pour les sections lentes. Les monoplaces les plus performantes sur ce tracé sont celles qui bénéficient d’un fort appui aérodynamique. Les occasions de dépassement y sont rares, notamment en raison de l’étroitesse du circuit et du manque de longues zones de DRS. La plupart des attaques ont lieu dans les deux premiers virages ou à l’abord du virage 4, à condition de rester dans les limites de piste.
Pour cette 39e édition du Grand Prix de Hongrie, les équipes devront aussi composer avec une nouvelle configuration de la pit-lane. Les infrastructures ont été rénovées et un nouveau bâtiment pour les stands a été inauguré. De nouvelles loges VIP et tribunes sont également de la partie. Une modernisation bienvenue qui accompagne l’évolution continue de la discipline.
Le Hungaroring, terre d’opportunités
L’histoire du Grand Prix de Hongrie regorge de surprises. Il n’est pas rare d’y voir des pilotes décrocher leur première victoire. Fernando Alonso en 2003, Esteban Ocon en 2021 et plus récemment Oscar Piastri en 2024 en sont les parfaits exemples. L’Australien, désormais en lutte pour le titre, tentera de rééditer son exploit. Ce serait une belle manière de confirmer son statut de favori pour la couronne mondiale.
Face à lui, la concurrence s’organise. McLaren semble avoir trouvé un équilibre entre performance et fiabilité, mais Ferrari pourrait tirer profit des caractéristiques du circuit. Leur monoplace SF-25 se montre régulièrement performante sur les tracés sinueux. Charles Leclerc et Carlos Sainz espèrent capitaliser sur cette opportunité pour rattraper leur retard au championnat. Autre atout de la Scuderia, Lewis Hamilton. Le Britannique détient le record absolu de victoires en Hongrie avec neuf succès à son actif. Son expérience sur ce tracé pourrait jouer un rôle décisif, surtout si la météo s’en mêle.
Un week-end potentiellement perturbé par la pluie
La météo pourrait bien jouer les trouble-fêtes lors de ce week-end hongrois. Si les journées de vendredi et samedi s’annoncent nuageuses mais sèches, les prévisions annoncent jusqu’à 60% de risque de pluie pour dimanche, jour de la course. De quoi bouleverser les stratégies et rebattre les cartes au départ. Le circuit devient encore plus piégeux sous la pluie, avec un bitume peu adhérent et un enchaînement de virages délicats. Les pilotes devront redoubler de vigilance.
En cas d’apparition de la voiture de sécurité, qui intervient en moyenne une fois tous les quatre ou cinq ans ici, le déroulement de la course pourrait complètement changer. La gestion des pneus, le bon timing pour un arrêt au stand ou le choix des gommes intermédiaires pourraient faire toute la différence.
Un programme dense pour un week-end capital
Le Grand Prix de Hongrie se tiendra du 1er au 3 août avec un programme classique, réparti sur trois jours. Les essais libres débutent vendredi à 13h30 et se poursuivent dans l’après-midi. La journée de samedi sera consacrée aux derniers réglages le matin, avant la séance de qualifications prévue à 16h00. Enfin, la course débutera dimanche à 15h00 et sera diffusée en direct sur Canal +.
Ce rendez-vous précède la traditionnelle trêve estivale de deux semaines durant laquelle les équipes ne sont pas autorisées à travailler sur le développement des monoplaces. Autant dire que terminer sur un bon résultat à Budapest est crucial pour aborder la seconde moitié de la saison avec confiance. Chaque point marqué peut avoir son importance dans une saison aussi disputée que celle de 2025.
Le calendrier continue de faire la part belle à la tension et au suspense. À l’aube de ce Grand Prix, les regards sont tournés vers Oscar Piastri, mais aussi vers ceux qui veulent faire basculer la dynamique. Le Hungaroring a souvent été le théâtre de rebondissements inattendus. Rien n’est joué d’avance sur les rives du Danube.
