Ferrari SF90 : le record fou pulvérisé… sur un porte-avions italien !
Une Ferrari SF90 qui dévale le pont d’un porte-avions italien pourrait sembler relever de la fiction, mais jeudi dernier, l’événement s’est bien produit. Fabio Barone, pilote et collectionneur de records atypiques, a réussi l’exploit d’atteindre plus de 101 miles à l’heure sur le pont du Trieste, le dernier-né des porte-avions de la marine italienne. La scène a surpris les militaires présents et fasciné les spectateurs, mêlant prouesse mécanique et audace humaine. Les instruments de mesure ont confirmé la performance, et le record, encore en attente de validation par le Guinness World Records, dépasse celui que Barone avait lui-même établi l’an dernier sur un autre navire italien.
Un contexte digne d’un film hollywoodien
Le décollage de la Ferrari a été orchestré comme une mise en scène de cinéma. Les haut-parleurs ont diffusé Danger Zone, emblème des sensations fortes, tandis que le pilote prenait place dans son bolide. L’ambiance était festive mais la tension palpable. La veille, la pluie avait rendu le pont glissant et chaque mouvement devait être calculé avec précision. L’ingénieur Alessandro Tedino a rappelé le danger encouru si l’humidité persistait, soulignant que l’accélération maximale et l’efficacité des freins pouvaient être compromises. Sur 754 pieds, Fabio Barone devait tout donner avant le tremplin final, chaque fraction de seconde comptant pour atteindre la vitesse maximale.
Une SF90 à la hauteur du défi
La Ferrari SF90, hybride et surpuissante, a confirmé son statut de supercar capable de performances hors norme. Le moteur rugissant, l’aérodynamique optimisée et les technologies embarquées ont permis au bolide d’atteindre 101 mph, soit environ 162 km/h, dans un espace réduit et sur un support peu conventionnel. Derrière la spectaculaire démonstration, certains observateurs se questionnent sur l’intérêt réel d’un tel exploit. Pour certains, il s’agit d’une opération de marketing déguisée, une manière de montrer l’image d’une marque prestigieuse et innovante. Pour d’autres, c’est avant tout la démonstration du savoir-faire technique et de la maîtrise de la mécanique. La vérité réside sans doute entre les deux, où passion et communication se rejoignent.
Fabio Barone maître des défis insolites
Ce n’est pas la première fois que Fabio Barone s’illustre par des performances spectaculaires sur des routes ou des surfaces peu conventionnelles. L’an dernier déjà, il avait battu un record similaire avec une Ferrari SF90 Spider sur le pont du Giuseppe Garibaldi, le porte-avions qui précédait le Trieste. Le pilote italien semble obsédé par ses propres limites, cherchant toujours à se surpasser dans des situations inédites. Ses exploits les plus connus dépassent même les frontières maritimes. En 2015, il avait inscrit un temps de 9 minutes 13 secondes sur la Transfăgărășan en Roumanie, rendue célèbre par l’émission Top Gear. L’année suivante, il avait enchaîné en Chine sur la Tongtian Road, route sinueuse et exigeante, parcourue en 10 minutes 31 secondes.
Un pilote qui défie les conventions
Fabio Barone n’est pas pilote de Formule 1 ni spécialiste des courses d’endurance. Son domaine d’expertise, ce sont les défis atypiques, les records insolites et les démonstrations spectaculaires. Le public retient davantage l’image et le récit que le chrono officiel. Ses tentatives provoquent autant d’admiration que de discussions sur la sécurité et la pertinence de tels exploits. Le passage d’une Ferrari SF90 sur le pont d’un porte-avions italien illustre parfaitement cette démarche, mêlant performance technique, passion automobile et mise en scène médiatique. La dimension spectaculaire et provocatrice de ses exploits attire les regards et stimule l’imaginaire, tout en renforçant la notoriété de la marque Ferrari et du pilote.
L’art de maîtriser le risque
Chaque tentative menée par Barone nécessite une préparation minutieuse. Les conditions météo, la surface de course et l’état du véhicule sont évalués avec précision pour réduire les risques. L’humidité du pont du Trieste aurait pu compromettre l’accélération et la sécurité de la manœuvre, mais le pilote et son équipe ont su adapter leur stratégie. La Ferrari SF90 a montré que l’adhérence, la puissance et la réactivité du freinage peuvent se conjuguer même dans des situations extrêmes. Le pilotage sur un porte-avions impose une concentration et un sang-froid exceptionnels, qualités que Fabio Barone a démontrées avec brio.
Une performance qui marque les esprits
Au-delà de la prouesse mécanique, cette performance sur le Trieste contribue à alimenter la légende de Ferrari et de son pilote. Les images de la supercar filant sur le pont métallique resteront dans les mémoires comme un exemple de ce que l’audace et la technologie peuvent accomplir ensemble. Fabio Barone continue de fasciner par sa capacité à transformer chaque défi en spectacle visuel et médiatique. Ses exploits insolites témoignent de l’attrait permanent de l’extrême dans le monde de l’automobile et de la fascination pour la vitesse dans des contextes inattendus.
