Emma Watson privée de permis : la star d’Harry Potter sanctionnée pour excès de vitesse au Royaume-Uni
Emma Watson, célèbre pour son rôle d’Hermione Granger dans la saga Harry Potter, vient de vivre une mésaventure bien terrestre. L’actrice britannique, aujourd’hui âgée de 35 ans, a vu son permis de conduire suspendu pour une durée de six mois à la suite d’un excès de vitesse. Les faits, survenus en juillet 2024, ont été aggravés par la récurrence d’infractions antérieures. Une affaire qui fait grand bruit au Royaume-Uni et qui rappelle que, célébrité ou non, personne n’échappe aux règles du Code de la route.
Un radar trop précis pour la star de cinéma
Le 31 juillet 2024, Emma Watson a été flashée à 61 km/h dans une zone limitée à 48 km/h (30 mph) à Oxford, ville où elle poursuit actuellement un doctorat en philosophie. Si l’excès paraît modeste sur le papier, la justice britannique ne l’a pas pris à la légère. En cause : le passif routier de l’actrice.
En effet, cette infraction n’était pas isolée. En février 2024, son véhicule avait déjà été placé en fourrière. Ces récidives ont pesé lourd dans la balance et ont mené le tribunal de High Wycombe, entre Londres et Oxford, à ordonner une suspension automatique du permis de conduire. Une amende de 1 044 livres sterling (environ 1 205 euros) est également venue sanctionner cette infraction.
Des sanctions sévères, mais égales pour tous
Le Royaume-Uni applique depuis plusieurs années une politique stricte en matière de sécurité routière, notamment pour lutter contre la récidive. Ce n’est pas la première fois qu’un excès de vitesse entraine une suspension automatique, même en l’absence d’accident ou de mise en danger manifeste. Ce qui distingue ici l’affaire Watson, c’est le contraste entre sa personnalité publique – actrice engagée, étudiante brillante – et l’image d’un conducteur sanctionné comme n’importe quel citoyen.
Emma Watson n’était pas présente à l’audience, mais cela n’a en rien atténué la fermeté du jugement. Contrairement à certaines idées reçues, la notoriété ne protège pas des sanctions. Ce cas illustre parfaitement l’égalité devant la loi, une valeur essentielle dans un pays où la sécurité routière est prise très au sérieux.
Une image écornée malgré une infraction banale
Il est frappant de constater à quel point un simple excès de vitesse peut se transformer en affaire médiatique. Car au fond, 13 km/h de trop, c’est une erreur que de nombreux automobilistes ont probablement déjà commise. Ce qui fait ici toute la différence, c’est le personnage public concerné.
Emma Watson, longtemps porte-voix des causes féministes et ambassadrice de l’ONU Femmes, véhicule une image de rigueur et de responsabilité. Cette suspension de permis, bien que fondée sur des faits relativement mineurs, vient écorner cette réputation. Les tabloïds britanniques n’ont d’ailleurs pas tardé à s’emparer de l’affaire, illustrant à quel point la vie privée des célébrités peut être scrutée dans ses moindres détails.
Une opportunité involontaire pour sensibiliser le grand public
Si l’histoire prête à sourire par son apparente disproportion, elle soulève pourtant une question sérieuse : l’impact des sanctions routières sur les comportements. Pour une personnalité comme Emma Watson, une amende de 1 200 euros reste probablement sans conséquence financière. Mais pour un citoyen lambda, cette somme peut représenter un poids considérable. C’est justement ce que cherche à éviter le système britannique : en multipliant les points de pénalité et les suspensions automatiques, l’objectif est de faire respecter la loi par la crainte de perdre son droit de conduire.
En ce sens, la mésaventure d’Emma Watson pourrait bien servir de piqûre de rappel collective. Elle rappelle que le respect des limitations de vitesse, même modestes, n’est pas facultatif. Et qu’une infraction, même légère, peut avoir des conséquences bien réelles lorsqu’elle s’inscrit dans une série d’écarts.
