
La 50e cérémonie des César se tient ce vendredi à l’Olympia de Paris et réunit les plus grands talents du cinéma français. Une édition anniversaire marquée par l’émotion et l’engagement, au cours de laquelle Jacques Audiard a été récompensé pour la première fois de la soirée avec le César de la meilleure adaptation pour son film « Emilia Pérez ».
Un film audacieux et salué par la critique
« Emilia Pérez » a captivé le public et la critique en dépeignant l’histoire poignante d’une caïd transgenre dans le milieu des cartels mexicains. Porté par une mise en scène stylisée et un scénario d’une grande intensité, le film d’Audiard a déjà marqué la saison des récompenses avec ses nombreuses nominations. Le réalisateur, connu pour son goût du risque et son talent narratif, confirme ainsi son statut de figure incontournable du cinéma français.
Outre le prix de la meilleure adaptation, le film a également remporté le César du meilleur son, soulignant le travail minutieux de l’équipe technique pour immerger les spectateurs dans cet univers brutal et bouleversant.
Un palmarès éclectique
La soirée a vu triompher plusieurs autres œuvres marquantes de l’année. « Le Comte de Monte-Cristo » s’est distingué avec les César des meilleurs décors et des meilleurs costumes, une reconnaissance pour la richesse visuelle du film.
De son côté, « Vingt Dieux » de Louise Courvoisier a été consacré meilleur premier film, confirmant la volonté de l’Académie de mettre en lumière de nouveaux talents.
Parmi les moments forts de la cérémonie, le discours poignant d’Abou Sangaré, lauréat du César de la meilleure révélation masculine pour « L’Histoire de Souleymane », a ému l’assistance. L’acteur a partagé son parcours difficile et l’importance de la représentation au cinéma.
Une cérémonie entre tradition et renouveau
Présidée par Catherine Deneuve, cette 50e édition des César a été à la hauteur de son anniversaire symbolique. Rendant hommage à un demi-siècle de cinéma, elle a su célébrer des œuvres ambitieuses et engagées tout en mettant en avant de nouveaux visages.
Jacques Audiard, quant à lui, continue d’imprimer sa marque dans l’histoire du cinéma français. Avec « Emilia Pérez », il signe un film audacieux et résolument moderne, qui confirme son statut de cinéaste visionnaire.
Le cinéma français, fort de sa diversité et de sa créativité, prouve une fois de plus qu’il sait conjuguer excellence artistique et engagement. Rendez-vous en 2026 pour une nouvelle moisson de talents et d’émotions cinématographiques.