Cam Casey découvre une fuite sous sa Lamborghini Aventador SV : le cauchemar évité de justesse
Quand on investit près de 600 000 euros dans une supercar de légende, la dernière chose qu’on souhaite découvrir, c’est une flaque d’huile suspecte sous le véhicule. C’est pourtant l’étrange mésaventure qu’a connue Cam Casey, créateur de contenu américain, quelques semaines seulement après s’être offert une Lamborghini Aventador SV flambant neuve. Si l’incident aurait pu tourner au drame mécanique, il révèle surtout la face cachée de la possession de véhicules d’exception.
Un rêve qui prend l’eau (ou l’huile)
Cam Casey n’est pas un passionné lambda. Suivi par des millions d’internautes, il vit de ses vidéos où il met en scène des bolides rares et luxueux. L’achat de cette Aventador SV, version « Super Veloce » de l’iconique V12 italien, représentait l’accomplissement ultime de ses ambitions automobiles. Mais à peine un mois après l’acquisition, le rêve s’est fissuré.
Alors que la supercar était garée dans son garage, Casey remarque une large flaque sombre sous la partie arrière. Sur le moment, il espère naïvement que la fuite provient de sa McLaren, stationnée non loin. Mais lorsqu’il met le contact de sa Lamborghini, un voyant rouge s’allume : témoin moteur actif. Le doute n’est plus permis. Le cœur de sa précieuse machine est potentiellement en danger.
L’angoisse d’un V12 en péril
À ce moment précis, la panique s’installe. Et on comprend pourquoi. La Lamborghini Aventador SV est propulsée par un moteur V12 atmosphérique de 6,5 litres, un bijou d’ingénierie qui demande un entretien rigoureux et des soins minutieux. En cas de panne grave, la facture peut dépasser les 100 000 euros, notamment en cas de remplacement du moteur. Dans l’urgence, Cam Casey refuse de prendre des risques : il pousse littéralement sa voiture hors du garage et contacte des experts.
Un diagnostic plus rassurant que prévu
La voiture est alors prise en charge par Avant Garde Xotics, un atelier reconnu aux États-Unis pour sa spécialisation dans les supercars et hypercars. Après une inspection approfondie, les techniciens découvrent finalement l’origine du problème : un simple joint torique défectueux, situé sur la conduite de l’échangeur d’huile. Une pièce minuscule, mais dont le rôle est crucial pour l’étanchéité du système.
Bonne nouvelle : aucune pièce majeure n’est endommagée, le moteur n’a pas souffert, et la réparation peut être effectuée rapidement, sans avoir à déposer le bloc moteur. La Lamborghini de Cam Casey est réparée dans la journée. Il échappe donc à une douloureuse addition, et à la perte de son rêve.
Une leçon pour tous les propriétaires de supercars
Cet épisode souligne une réalité souvent ignorée : même les supercars les plus prestigieuses ne sont pas à l’abri de soucis mécaniques. Qu’il s’agisse d’un joint, d’un capteur ou d’une durite, les éléments de base restent exposés à l’usure ou à un défaut de fabrication, malgré le prix vertigineux de ces véhicules. Ce sont des machines complexes, à haut niveau de performance, et donc plus susceptibles de nécessiter des vérifications régulières.
L’histoire de Cam Casey nous rappelle aussi l’importance de l’entretien préventif. Loin de l’image d’un objet de luxe infaillible, une Lamborghini — aussi belle et puissante soit-elle — peut vite devenir un cauchemar financier si elle est négligée. C’est pourquoi les propriétaires avertis s’entourent généralement de garages spécialisés capables de détecter et résoudre les problèmes en amont.
