Assurance auto 2025 : Peugeot, Citroën et Renault dominent les voitures les moins chères à couvrir

Dans un contexte où chaque euro compte, le poste assurance automobile demeure une dépense incontournable pour les conducteurs français. Afin d’éclairer les automobilistes, la néo-assurance Leocare a publié son étude annuelle 2025 sur les marques et modèles les moins chers à assurer. Une photographie détaillée du marché qui révèle de grandes disparités entre les constructeurs et confirme que les modèles anciens gardent l’avantage côté tarifs.

Les petites citadines conservent l’avantage

Selon l’étude de Leocare, les voitures les plus économiques à assurer appartiennent toujours aux catégories citadines et compactes. Ces modèles, souvent plus anciens et moins puissants, séduisent les assureurs par leur profil de risque réduit. En tête du classement, la Peugeot 106 décroche la première place avec une prime annuelle moyenne de 353,34 euros. Elle devance la Citroën Saxo, affichée à 399,31 euros, et la Renault Twingo, troisième avec une prime moyenne de 410,21 euros.

Cette hiérarchie n’a rien d’un hasard. Ces véhicules d’ancienne génération présentent des coûts de réparation modestes, une puissance limitée et une valeur marchande faible, trois critères déterminants dans le calcul des primes. Pour un conducteur au profil standard, ces modèles restent ainsi synonymes d’économies substantielles.

Les écarts se creusent avec les modèles récents

L’étude de Leocare met en évidence une tendance préoccupante. Les différences entre les primes d’assurance des modèles récents et celles des véhicules plus anciens ne cessent de s’accentuer. En cause, l’évolution technologique, le prix croissant des pièces et la sophistication électronique. À mesure que les voitures s’équipent de capteurs, caméras et radars, les coûts de réparation s’envolent, entraînant mécaniquement une hausse des tarifs d’assurance.

Le vieillissement du parc automobile français accentue encore ces disparités. Au 1er janvier 2025, 39,7 millions de véhicules circulaient sur le territoire, soit une hausse d’un point sur un an. L’âge moyen du parc atteint désormais 11,5 ans, preuve que de nombreux automobilistes conservent leur voiture plus longtemps, souvent pour éviter d’alourdir leurs charges.

Les marques premium toujours au sommet des tarifs

Du côté opposé du classement, les marques premium conservent leurs positions de leaders en matière de primes élevées. Les conducteurs d’une Mercedes Classe GLC doivent débourser en moyenne 1 385,65 euros par an. Volkswagen et Tesla suivent la même tendance, avec des primes dépassant régulièrement les 1 000 euros. Ces montants reflètent non seulement la valeur des véhicules mais aussi le coût des réparations, des pièces d’origine et des équipements embarqués.

Pour les automobilistes souhaitant rouler en diesel, la facture reste tout aussi salée. La Mercedes Classe A IV affiche un tarif moyen de 1 186,80 euros par an, tandis que l’Audi Q5 atteint 1 056,41 euros. À l’inverse, les modèles plus abordables comme la Peugeot 306 ou la Citroën Saxo diesel se maintiennent autour des 400 euros.

Essence ou diesel des écarts similaires

Les écarts de prix observés entre les motorisations essence et diesel suivent globalement la même logique. Côté essence, la Volkswagen Golf exige une prime d’environ 1 100 euros, juste devant la Renault Mégane IV à 1 089,73 euros et la Mercedes Classe A à 1 069,32 euros. En revanche, les modèles les plus accessibles sont une nouvelle fois des véhicules français de petite taille. La Peugeot 106 conserve sa couronne avec 349,30 euros, suivie de la Citroën Saxo à 391,42 euros et du Renault Kangoo à 397,87 euros.

Ces chiffres montrent clairement que les véhicules de gabarit modeste, souvent plus anciens, continuent de représenter la meilleure option pour réduire la prime d’assurance, surtout pour les jeunes conducteurs ou ceux au budget limité.

Les marques les plus avantageuses selon Leocare

Au-delà des modèles, Leocare a établi un classement global des marques les plus économiques à assurer. En tête, Toyota tire son épingle du jeu avec une prime moyenne de 784 euros pour les véhicules essence. Mini arrive juste derrière avec 788 euros, preuve que la marque britannique parvient à combiner image premium et coût d’assurance contenu. Enfin, Volvo se distingue du côté du diesel avec une moyenne de 791 euros par an.

À l’autre extrémité, Tesla s’impose comme la marque la plus chère à assurer en 2025, avec une prime annuelle moyenne de 1 358 euros. L’écart avec Toyota dépasse ainsi 570 euros. Ce différentiel s’explique par la valeur des véhicules électriques de la marque américaine, le coût de leurs réparations et la spécificité de leurs composants.

Des leviers pour réduire la facture

Si le modèle choisi influence fortement le montant de la prime, d’autres leviers permettent de réduire la note. Le profil du conducteur, son âge, son expérience, le lieu de stationnement et le nombre de sinistres déclarés comptent parmi les critères les plus déterminants. Le choix des garanties a aussi un impact majeur. Opter pour une formule au tiers suffit parfois pour les véhicules anciens à faible valeur, tandis qu’une assurance tous risques se justifie pour les modèles récents ou coûteux.

Les comparateurs en ligne, dont Leocare fait partie, facilitent désormais cette démarche. Ils permettent aux automobilistes d’ajuster leurs garanties en fonction de leur usage réel et de leur budget. Dans un marché où les prix progressent chaque année, bien choisir son modèle et son assureur demeure plus que jamais essentiel pour préserver son pouvoir d’achat.