À 26 ans, il fabrique une Lamborghini de toutes pièces dans son garage : le monde entier est bluffé

À 26 ans, il fabrique une Lamborghini de toutes pièces dans son garage : le monde entier est bluffé

Dans un monde où la technologie automobile est dominée par les constructeurs aux moyens colossaux, une initiative artisanale venue d’Inde vient de renverser les codes. À seulement 26 ans, Bibin, ingénieur qualité originaire du Kerala, s’est lancé un défi que beaucoup jugeraient impossible : construire sa propre Lamborghini Huracán à partir de zéro. Non pas en achetant des pièces officielles, ni en commandant un kit de réplique, mais en récupérant des matériaux usagés et en façonnant lui-même la majorité des composants. Le résultat ? Une réplique roulante qui attire aujourd’hui les regards du monde entier.

Quand la passion remplace les millions

Dans un pays où le coût d’une voiture de sport de luxe dépasse de très loin le pouvoir d’achat moyen, Bibin a choisi de rêver autrement. C’est dans le garage de sa famille, sur son temps libre, souvent la nuit après ses longues journées de travail, qu’il a entamé la construction de son bolide. Le chantier a duré près de trois ans, mêlant patience, ingéniosité et soutien familial.

Son père, loin d’être spectateur, a même participé activement à l’aventure. Il a par exemple taillé des miroirs récupérés pour confectionner les rétroviseurs. Quant au reste du véhicule, il est essentiellement composé de tôle recyclée, de fibre de verre et de pièces mécaniques de seconde main. Un travail titanesque, fait à la main, sans assistance d’outils industriels ou de plans officiels.

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Une Lamborghini version indienne

Si de loin, le véhicule ressemble à s’y méprendre à une véritable Huracán, c’est grâce à l’attention incroyable portée aux détails. Bibin a réussi à intégrer des portes papillon, un volant dans le style de la marque italienne, et même un système de levage du nez, comme sur les modèles authentiques pour franchir les ralentisseurs. Il ne s’agit donc pas d’une simple carrosserie fixée sur une base existante, mais bien d’un véhicule conçu et assemblé de toutes pièces.

Sous le capot, point de V10 rageur, mais un moteur de Maruti Suzuki Alto. Cette citadine indienne n’a évidemment pas les performances d’une supercar, mais elle permet à cette réplique de rouler. Les roues proviennent elles aussi d’une Alto, et la structure a été adaptée pour supporter l’ensemble. Le confort intérieur reste sommaire – les sièges sont dépourvus de rembourrage – mais cela n’a jamais été le véritable objectif. Ce que Bibin voulait avant tout, c’était rendre tangible un rêve souvent inaccessible.

Une réussite saluée par le web

L’histoire de Bibin a rapidement conquis les internautes. Sur les réseaux sociaux et dans les médias spécialisés comme Supercar Blondie, les commentaires sont unanimes : admiration, respect, et parfois même incrédulité. Beaucoup saluent sa débrouillardise, d’autres y voient le symbole d’un génie en devenir. Avec un budget de seulement 1 800 dollars, l’ingénieur a démontré que la passion pouvait aller plus loin que l’argent.

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Certains le comparent, avec humour mais une pointe de sérieux, à un rival potentiel de Lamborghini. Et si son prototype n’est pas encore terminé à 100 % – il estime avoir accompli environ 70 à 80 % du projet – il n’en reste pas moins que le véhicule roule, attire l’attention et inspire.

Le rêve d’un homme, la fierté d’un pays

Au-delà de la prouesse mécanique, l’histoire de Bibin est celle d’un rêve accompli. Dans un pays où l’automobile de luxe reste inaccessible à la majorité, son initiative incarne la force de la volonté individuelle. En partant de rien ou presque, il a prouvé qu’il était possible de matérialiser une ambition que beaucoup auraient jugée irréaliste.

Et si demain, Bibin recevait le soutien d’un investisseur ou d’un constructeur ? Beaucoup d’internautes se posent la question. Car au vu de ce qu’il a accompli avec des moyens dérisoires, il est légitime d’imaginer ce qu’il pourrait réaliser avec des outils professionnels et des financements adaptés.

Quoi qu’il en soit, Bibin est désormais bien plus qu’un simple passionné. Il est devenu un symbole. Celui de la débrouille, de la persévérance et de la créativité. Sa Lamborghini made in Kerala n’est pas juste une voiture bricolée dans un garage : c’est le témoignage roulant d’un rêve que rien n’a pu freiner.

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Clément

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